jeudi 6 décembre 2007

L'autre autre fin du monde

Souvenez vous, c’était la fin des années 90 et des illuminés annonçaient la fin du monde au passage à l’an 2000 et cela au mépris des fuseaux horaires. Hollywood surfait sur la vague en sortant en 1998 Deep Impact et Armageddon, de bien nommés "films catastrophes". Quasiment au même moment sortait Last Night qui bien que partant de la même idée s’en démarquait radicalement en refusant ce traitement spectaculaire. Ce film réalisé et interprété par Don McKellar ne s’intéresse pas aux causes et à la crédibilité scientifique de cette fin irrémédiable mais à l’attitude de quelques habitants de Toronto face à leur mort imminente. Le rappel sobre mais régulier de l’heure au cours du film prend la forme d’un implacable compte à rebours et suscite d’autant plus d’intérêt chez le spectateur pour les dernières heures des personnages. Parmi eux, certains décident de vivre pendant le temps qu’il leur reste ce qu’ils auraient peut être mis une vie à faire voire ce qu’ils n’auraient jamais osé tenter. D’autres continuent de mener leur vie exactement de la même manière peut être pour contenir leur angoisse ou pour se convaincre que l’existence qu’ils ont menée jusque là a un sens. Leur comportement apparaît d’autant plus décalé que dans les rues, violences et vandalisme se multiplient. Le personnage principal, un jeune veuf est lui déjà un peu retiré du monde et c’est pourtant, ironie du sort, par le biais d’une rencontre dû aux évènements qu’il sortira de sa léthargie pour aimer une dernière fois.
Les femmes n'ont jamais su faire un créneau.

Penser à rappeler à Monsieur Dupont que son abonnement se poursuit après la fin du monde.

Alors, coucher avec des naines siamoises albinos, ça c'est fait.

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