Les auteurs de ces deux histoires sont Espagnol et Plutonien, deux peuples qui partagent nos valeurs et par conséquent intégrables au peuple français.
Bonne année et bonne continuation
Max: El Vibora 49 et 50



Un peu de bd, un peu de ciné et beaucoup de conneries...



En attendant un hypothétique article sur la 3D, je vous propose un voyage dans la 4ème dimension. La quatrième dimension ou Twilight Zone (1959-1964) est de loin la série télé qui m’a le plus marqué. Un des attraits de la série est que chaque épisode est indépendant. On découvre à chaque fois de nouveaux personnages, de nouvelles situations évitant ainsi toute routine. Bien entendu, sur plus de cent épisodes certains se ressemblent et il y a une marque de fabrique Twilight Zone avec ses fameuses fins chocs. Mais on retrouve au générique des épisodes de grands noms tels que Richard Matheson (dont vient de sortir au cinéma une nouvelle adaptation de Je suis une légende) qui enrichissent la série de leur "univers" personnel. En effet, certains épisodes sont légers, d’autres angoissants et même parfois politiques. Je vous présente ici "Servir l’homme" avec Richard Kiel (Moonraker) qui n’est peut être pas le meilleur mais un de ceux qui m’a le plus impressionné quand j’étais enfant. Aujourd’hui, je regarde cet épisode et j’y trouve une réflexion ludique sur la mise en avant de l’intelligence et du développement comme valeur première pour notre société.





Les lecteurs les plus attentifs de ce blog auront remarqué que ces derniers temps le nom d’El Vibora y apparaît de plus en plus régulièrement. El Vibora était un magazine espagnol créé à la toute fin des années 70 (1979-2005) et qui se spécialisait dans la bd "indé". La magazine a ouvert ses pages à la crème des auteurs étrangers de l’époque : Spiegelman, Burns, Tatsumi, Deitch, Willem, Caro, Swarte, Liberatore, Masse etc. El Vibora reposait néanmoins sur la participation récurrente de quelques auteurs locaux dont les albums sont parvenus jusqu’en France par le biais des éditions Artefact : Nazario avec Anarcoma, Max avec le Carnaval de Cerfs et Peter Pank, Calonge avec Ghetto ou encore Marti avec Taxista.
J’aime bien les faits divers. Certains ont inspiré de grands auteurs qui ont su tirer du cas particulier une vérité générale sur l’homme et la société. D’autres sont tellement délirants qu’ils se suffisent à eux mêmes. Cette semaine, on apprend qu’un certain Nicolas Panard, ancien travesti et transformiste aurait assassiné 18 personnes au cours des années 80 et 90. Ce personnage haut en couleur m’a rappelé que je devais évoquer sur ce blog un classique de l’underground espagnol des années 80: Anarcoma de Nazario.
La série Roco Vargas de Daniel Torres contient pas mal de clins d’œil à la culture américaine. Son héros lui-même est une sorte de héros à l’américaine mais latinisé. J’émets l’hypothèse que le nom et le physique de Vargas viennent du personnage de Mexicain joué par le très Américain Charlton Heston dans la Soif du Mal d’Orson Welles. On trouve d’autres références au cinéma américain des années 40-50 dans Roco Vargas. Par exemple, comme Humphrey Bogart dans Casablanca, Roco Vargas est le propriétaire flegmatique d’une boite de nuit. On croise aussi le temps d’un épisode un personnage aux traits de Robert Mitchum, acteur emblématique de cette période. Torres n’oublie pas non plus de saluer certains maîtres de la bd américaine comme Milton Caniff et Alex Raymond. Dans l’étoile lointaine, on voit un jeune Vargas tenant un comics de Flash Gordon. Saxxon, personnage central de la saga rappelle quant à lui Hogan dans Steve Canyon de Milton Caniff. Les femmes de Caniff ont aussi grandement influencé Torres. Torres s’explique un peu sur la place du héros américain dans son œuvre (A Suivre 98) :